Lorsque vous travaillez à l’étranger en tant qu’expatrié, c’est-à-dire avec un contrat de travail local, vous ne cotisez plus aux régimes obligatoires français, mais uniquement au régime du pays dans lequel vous travaillez sauf si votre entreprise vous envoie à l’étranger pour une mission de courte durée. Néanmoins, il vous est toujours possible de cotiser volontairement en France, afin d’accumuler des droits à la retraite dans les deux pays.
Selon le pays où vous partez en expatriation, les règles de calcul seront différentes :
Par ailleurs, en ce qui concerne le calcul de la retraite de base, deux calculs de retraite sont effectués : le calcul de la retraite nationale (c’est-à-dire basée sur l’activité exercée en France) et le calcul de la retraite européenne (activité exercée en France et en Europe). C’est le montant le plus favorable qui est retenu.
Dans ce cas, il est intéressant pour vous de demander d’adhérer à la Caisse des Français de l’étranger (CFE), organisme privé (donc adhésion payante) si ce n’est pas déjà inclus dans votre contrat. Une fois que vous avez adhéré, vous cotisez comme si vous étiez resté travailler en France et la Caisse des Français de l’étranger reverse vos cotisations à l’Assurance Retraite. Par conséquent, vous ne perdrez aucun trimestre pour le calcul de votre pension de retraite. Cependant, l’intérêt d’adhérer à la Caisse des Français de l’étranger dépend des droits que vous avez déjà acquis en France et de votre durée d’expatriation : cette solution est intéressante dans le cas où vous avez déjà entamé une partie de votre carrière en France.